Pendant plus de 15 ans, sortir de sa chambre d'exil pour assister au foisonnement et à l'exubérance. C'est ce que vit l'essayiste anticlérical Louis-Antoine Dessaulles à Paris entre 1878 et 1895. Sa correspondance fait voir à la fois la vie quotidienne du logement et des repas à quelques sous et les déploiements festifs des 14 juillet et des expositions universelles. Personnage balzacien, Dessaulles essaie de se refaire une réputation et une fortune en se jetant sans moyen dans des inventions qui disent l'effervescence de Paris et de l'époque. Mais comment illuminer un exil, la solitude, sans être aveuglé ?