Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux palais d'Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d'une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental et surtout à l'opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois. Pour la Chine - et pour le patrimoine de l'Humanité - la perte est immense, incalculable, irréparable. Le palais d'Eté, le Yuanming yuan (qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel palais d'Eté de Pékin qui date de la fin des années 1880), était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d'oeuvres d'art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brulé. A titre de comparaison, c'est comme si Versailles, le Louvre et la Bibliothèque nationale avaient disparu. Bernard Brizay nous fait donc le récit d'une des plus grandes catastrophes culturelles de l'humanité, que les Chinois ont encore cruellement en mémoire. Le Sac du palais d'Eté est le premier ouvrage, tant français qu'anglais, écrit sur ce triste épisode de notre histoire et de celle de l'Angleterre du XIXe siècle. Un récit passionnant, qui se lit comme un roman. Le Sac du palais d'Eté a été traduit et publié en Chine en aout 2005 par les éditions Classiques du Zhejiang (Zhejiang Gu Ji Chu Ban She) et publié dans le cadre de l'année de la France en Chine. Avec le concours du ministère français des Affaires étrangères.