Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la frequence des cancers du col uterin dans les populations vaccinees. Pourtant ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 deces) et prevenu a plus de 80 % par le depistage. Quand aucune urgence de sant publique n'existe, pourquoi les agences du mdicament accordent-elles des autorisations toute allure, comme s'il s'agissait de maladies gravissimes ? Pourquoi le Gardasil a-t-il t trait comme un produit d'urgence vitale et bnfici d'une publicit et d'un soutien massif des socits savantes, des experts et des gouvernants ? Pourquoi chaque jour apporte un nouvel article publicitaire trompeur dans les grands mdias ? Pourquoi des dputs dposent-ils un amendement pour rendre ce vaccin obligatoire ? Pourquoi tant d'missions rpandent-elles la peur chez les familles des jeunes femmes, et bientt des garons ? Autant de questions auxquelles tente de rpondre cet ouvrage, en faisant le bilan 12 ans de la commercialisation sur les rsultats avrs, et mettant en lumire la ralit des rsultats des vaccinations larges et les confrontant aux espoirs des inconditionnels du vaccin, bercs d'illusions par les modlisations et simulations sur des hypothses qui s'avrent fausses. Ces rsultats confirment la dcouverte de Lars Anderson sur la population sudoise : contrairement aux espoirs et simulations statistiques, le nombre de cancers du col utrin a augment chez les populations vaccines. Ainsi, en l'absence de prise de conscience rapide et mondiale, le Gardasil pourrait bien tre le prochain scandale sanitaire, bien plus grave par son ampleur (plus de 200 millions de doses administres) que ceux du Distilbne, du Vioxx, de la Dpakine ou encore du Mdiator.